LE CHEVALEMENT

Partie la plus spectaculaire du site touristique minier, le chevalement domine de plus de 40m l’ancien carreau de la mine d’Aumetz. Il supporte à son sommet deux roues de 5 m de diamètre et surplombait un puit de 220 m de profondeur.

A l’origine, deux machines à vapeur Schneider permettaient de faire monter et descendre les berlines contenant le minerai de fer. Ces installations (machines d’extraction et chevalement) ont été détruites lors de la débâcle de 1940 par les troupes françaises. Une entreprise allemande s’est alors chargée de reconstruire un nouveau chevalement (celui que l’on peut voir actuellement) et d’installer une nouvelle machine d’extraction.

En 1965, la machine d’extraction est remplacée par la machine actuelle. On remplace alors les anciennes cages par des « skips » composés par une soute de 8 tonnes pour le minerai et d’une cabine pour le personnel et le matériel.

 

 

 

 

Un skip

 

(sources photo : AMONFERLOR)

Le minerai est désormais concassé au fond du puit par des trémies doseuses. Arrivé au jour, le minerai est amené par bandes transporteuses jusqu’aux berlines du funiculaire. Ce dernier transportait le minerai de la mine d’Aumetz à l’usine de Knutange distante de 11 km au rythme de 4 200 tonnes par jour. Les bennes chargées d’une tonne de minerai faisaient une rotation complète toutes les 3 heures.

Jusqu’à son démantèlement, le funiculaire constituait, avec le chevalement, la partie la plus spectaculaire des activités minières de la région. Le sommet du chevalement offre une vue très large du site, de la cité d’Aumetz, et d’une grande partie du Pays Haut.

La cité ouvrière
La résidence du Directeur

Paysage du Pays Haut (On peut y observer dans le champ au deuxième plan les effets des éboulements de terrains dus à l’arrêt du pompage des eaux d’exaure)

 

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