LES CARREAUX DE FAÏENCE
La faïencerie de Sarreguemines était implantée en Lorraine.
Son activité avait débuté en 179O avec Nicolas-Henri JACOBI qui a cédé son affaire à Paul UTZSCHNEIDER en 1800.
Celui-ci a développé son entreprise puis l’a cédée à son gendre Alexandre DE GEIGER qui va en faire une usine moderne dont les machines fonctionnent à la vapeur.
Après la guerre de 1870, les faïenceries de Sarreguemines vont créer des succursales à Digoin (Bourgogne) et à Vitry-le-François en 1899. C’est Paul DE GEIGER qui dirige alors l’entreprise.
À Vitry, étaient fabriqués des articles sanitaires, des poêles en faïence et des carreaux de faïence.
Les carreaux étaient coulés dans des moules puis pressés avec de puissantes machines qui évacuaient le liquide en surplus. Ces carreaux étaient ensuite cuits dans des grands fours
En 1926, 424 personnes étaient employées à Vitry dans trois ateliers : les poêles en faïence, les sanitaires et le plus important, les carreaux de faïence.
En 1938, à la suite de la crise économique, la fabrication des carreaux s’arrête : les carreaux fabriqués à Sarreguemines reviennent moins cher et coûtent plus cher que la peinture. L’usine entière est même fermée pendant un certain temps car il n’y a plus de travail. Cette fabrication reprendra après la guerre.
Après la deuxième guerre mondiale, la Faïencerie va beaucoup se développer, comptant plus de 400 ouvriers en 1986. Actuellement, 280 personnes y travaillent.
Objectifs
Rechercher des informations dans des documents différents et anciens.
Dater ces documents et les comparer avec des documents actuels.
Rechercher des éléments pour écrire une synthèse sur les fabrications de la faïencerie.
Ce que les enfants doivent savoir
La faïencerie de Vitry a d’abord fait partie des faïenceries de Sarreguemines avec plusieurs ramifications.
La faïencerie a d’abord fabriqué des carreaux, des poêles et des sanitaires.
La fabrication de carreaux a été arrêtée en 1938 en raison de difficultés économiques, puis reprise et enfin arrêtée en 1972
Dans un groupe industriel, une usine peut fermer pendant qu’une autre continue à travailler è Principe des délocalisations
Documents étudiés
lettre de 1908 montrant les différentes filiales et les différentes fabrications
Rapport de police de 1938 (fermeture de l’atelier de carrelages)
Une du journal «Le Messager de la Marne» du 25 février 1938 ;
Photo de presse à carreaux de 1913
Démarche
Par groupe de trois, étude d’un document en remplissant le questionnaire (un par groupe)
Mise en commun des résultats avec commentaires :
se rappeler l’interview de M. PICARD
écrire les éléments importants au tableau
Elaboration d’un texte de synthèse
Travail individuel
Mise en commun