Roubaix

L'Eglise Saint Joseph

Édifiée de 1876 à 1878, sur les plans du Baron Jean Baptiste de Béthune d'Ydewalle (1821-1894) dans le quartier ouvrier de l’Alma. Cet architecte flamand est un des animateurs du mouvement néogothique. Conçue par les industriels du textile pour se fondre dans le quartier industriel, l'architecture extérieure est sobre et austère. En revanche, l'intérieur présente une décoration riche, très imagée et colorée dont le but est l'affirmation de la religion catholique dans ce quartier ouvrier. La construction est complétée par un presbytère, une école, des salles de réunion et de catéchisme.

 

Les voûtes en briques lambrissées marquent la volonté d’afficher le bois en hommage au saint patron de l’église, Joseph le Charpentier.

 
   
   

On remarque l’omniprésence des surfaces peintes. Commencées en 1891, elles ont été réalisées par le peintre hollandais Guillaume Beumens. Il s’agit de créer une catéchèse du regard. Les fresques murales de la partie haute de la nef (à la place du triforium) montrent la multitude des saints, martyrs et élus. Ici Saint Pierre-Célestin tenté par le diable (que l’on aperçoit derrière lui).

   

Détails des peintures murales, trompe l'oeil au pochoir. Ces peintures reprennent les motifs des pièces de tissus réalisées dans les usines de Roubaix qui sont le quotidien de l’ouvrier.

   

Le chœur est dédié à Joseph, l’ouvrier.  Quatre mosaïques ornent le pavement. Elles montrent les instruments de travail du menuisier.

   

Les portes richement sculptées, avec des motifs en relation avec l’endroit où elles mènent : celle avec Jésus parmi les enfants donne accès à la salle de catéchisme, celle avec Grégoire donnant une leçon de chant à la sacristie des chantres.


A gauche : la porte avec l'ascension permet d’aller dans le clocher.
A droite : la porte avec une scène d’ordination des prêtres s’ouvre sur la sacristie

 

   
Le chemin de croix, comme les vitraux porte le nom des donateurs : patrons, commerçants mais aussi des ouvriers.
   
Le mobilier intérieur : ici les luminaires néogothiques en bronze
   

A l'entrée de l'église, sur la gauche, dans la pénombre, une reproduction de la grotte de Lourdes, lieu de culte populaire. Seules les statues de la Vierge et de la Sainte sont éclairées par un vitrail.

La grotte abrite également l'accès au presbytère.

   

A gauche, en entrant dans l'église, la statue de l'Ange Gardien nous accueille.

 

Notre Dame de l'usine P.P.N. ("priez pour nous") avec à ses pieds des outils.

Dans l'église, à l'entrée, le géant du carnaval, avec les outils de Saint Joseph.

L'autel de la chapelle latérale sud : la vie de Sainte Anne

 

L'autel de la chapelle latérale nord : la Trinité, le Sacré Cœur

 

La chaire est en chêne  avec un  ensemble de sculptures monumentales en bronze :  ange sonnant de la trompette pour appeler les fidèles, colombe du Saint Esprit qui inspire le prêche, prophètes, scènes de l'évangile et à l'arrière les 4 évangélistes qui guident le prêtre.

 

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