Roubaix

L'Hôtel de ville et l'avenue Jean Lebas

 

Hotel de ville - 1911

Architecte : Victor Laloux

Visible de la gare, il occupe une surface de plus de 6000m2 et sa façade mesure plus de 100 mètres.
La partie centrale de cette façade est remarquable par son programme décoratif à la gloire du travail, du commerce et des usines textiles. La frise de part et d’autre de l’horloge est une véritable bande dessinée sur pierre . Six scènes évoquent les activités textiles de la ville et mettent en avant des Roubaisiens durs à la tâche.

 

La récolte du coton et la tonte de la laine.

La matière première est placée dans des grands paniers

Le lavage, le peignage et le cardage
La filature
Le tissage
La teinture et les apprêts
Les manutentions finales
Au fronton du pavillon de droite ( services municipaux): un vieillard près d'un bélier et une femme assise près d'une jarre, encadrant une ruche. Une devise surplombe ces sculptures : la Paix et le Travail
Au fronton du pavillon de gauche (à l'origine la chambre de commerce) : Mercure, Dieu du commerce avec son casque ailé et un caducée, est entouré de l'industrie (une pile de dossiers)et du commerce (une corne d'abondance)

Au centre du pavillon principal : 2 statues allégoriques,l'Abondance avec ses fleurs et ses fruits et à gauche, la Paix avec son rameau d'olivier.

Elles encadrent le blason de Roubaix, On reconnaît à droite 2 bobines, un peigne et une navette.

Au dessus du blason, les tours évoquent les châteaux de l'industrie.

Sous le blason, la tête de bélier évoque elle aussi le travail de la laine.

 

L'avenue Jean Lebas

Au moment de l'arrivée du train au milieu du 19e siècle, une large avenue est construite entre la gare et l'hotel de ville. Elle porte aujourd'hui le nom du plus célèbre des maires de la ville : Jean Lebas, maire de Roubais de 1912 à 1928, il a dirigé une politique sociale importante. Il est le ministre du travail de Léon Blum en 1936.

Au fond : la gare. Elle est reliée au centre de la ville par une large artère. Sa partie centrale est une halle de verre et de métal, les deux pavillons sont en matériaux régionnaux.

 

 

 

 

 

 

Voulue par Jean Lebas, l'Ecole Nationale des Arts Industriels est construite en trois couleurs : le rouge de la brique, le noir de l'ardoise et le blanc de la pierre.

Su le pavillon central, l'instruction représentée par une femme assise protège ses enfants : à gauche, les arts (un enfant dessine par terre), à droite l'industrie (un enfant s'amuse avec des éléments mécaniques)

 

Au fronton du pavillon de droite, allégorie de l'industrie et des sciences

En allant vers l'hôtel de ville, ensemble de grosses maisons de commerce symboles de la prospérité industrielle et marchande de la ville à la fin du 19e siècle. Ces maisons sont construites dans un style éclectique, inspiré du passé qui sied parfaitement à la bourgeoisie locale et satisfait son besoin d'ostentation
La dernière boutique vendant encore du tissu au centre ville

 

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