LA MINE ANCIENNE

(des origines aux débuts du XXe siècle)

L’exploitation des gisements de fer des Côtes de Moselle a débuté par le creusement de petites galeries à flanc de coteaux. L’extraction se faisait de façon artisanale par des mineurs creusant une galerie pour un concessionnaire (ici : la famille De Wendell). Ces mineurs devaient fournir leur propre matériel (outils, éclairage…) et étaient payés à la tonne de minerai extraite.

Le travail était réalisé de façon totalement manuelle : l’abattage du minerai se faisait au pic et à la masse, le transport par hotte à dos d’homme. Un mineur pouvait porter jusqu’à 60 kg de minerais à chaque trajet !

Travail au pic
Hottes à minerai

A partir des années 1840, s’est développé l’abattage à la poudre noire (qui nécessitait d’abord une phase de forage).

Forage à la main

Le transport par homme faisait alors place au transport par wagonnets sur voies de roulage. D’abord opéré par des wagonnets en bois (contenant jusqu’à 600kg de minerais), puis par des wagonnets en métal (entre 900 et 1 200 kg de matériaux transportés).

Wagonnet en bois
Wagonnet en métal

Dans les années 1850, s’est généralisé le roulage avec des chevaux. Ces derniers étaient aussi utilisés pour faire fonctionner les pompes à manège servant à évacuer les eaux d’infiltration (eaux d’exhaure).

Stalle à chevaux
Pompe à manège

Pour éviter les éboulements, les mineurs étaient alors contraints de construire des soutènements par boisage avec chandelles de bois en arrière du front de taille.

Boisage avec chandelles de bois

Par la suite, la multiplication des galeries a nécessité une organisation plus rigoureuse de la méthode d‘exploitation du site : Les mineurs creusaient des galeries de taille perpendiculaires à la galerie principale. Puis, ils opéraient des tailles secondaires qui laissaient subsister des piliers de soutènement. Ceux-ci finissaient par être abattus, laissant ainsi s’ébouler la galerie devenue inutile (le dépilage).

 

Galerie après dépilage

 

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