Le 2ième haut fourneau de Dommartin-le-Franc

Le haut fourneau visible à Dommartin est celui construit en 1834 par M. Le Bachellé. Il est construit dans un site depuis longtemps métallurgique. Les bâtiments longent le canal des usines établi le long de la Blaise. L'ensemble des activités liées à l'exploitation du fer se sont déroulées sur le site : du broyage à la fonte.

Le bâtiment des forges, il abrite le haut fourneau

 

 

 

L'importance de l'eau : grâce à la création de canaux de dérivation, d'étangs de rétention et de dénivélation. L'eau est utilisée pour laver les roches mais surtout comme force pour actionner les machines. Ici l'emplacement de la grande roue à eau, le long du bâtiment principal.

 

 

L'ancienne halle à charbon, elle abrite aujourd'hui les expositions temporaires. La prairie correspond à l'emplacement du parc à minerai. Derrière, le long du canal, se trouvaient le patouillet et le bocard.
Le haut fourneau n° 2. Il pouvait fonctionner 20 à 30 semaines sans s'arrêter. Il pouvait produire 2 à 3 tonnes de fonte par jour. Ensuite il était vidé pour réparer le creuset, le revêtement et les soufflets.

La haut fourneau était alimenté par le gueulard, le haut de la bâtisse. Une charge se compose de minerai de fer, de charbon de bois, de pierre calcaire et d'argile pour agglomérer les impuretés (les crasses de laitiers).

 

 

On coulait la fonte directement dans le sol, dans un moule de sable : la gueuse. L'emplacement est délimité par des briques réfractaires.

 

 

Grue en bois

 

Maquette présentant le patouillet selon l'encyclopédie de Diderot. Machine qui lave le minerai de fer afin de le séparer de la roche.
Maquette présentant le bocard selon l'encyclopédie de Diderot. Machine qui casse la roche contenant le minerai de fer afin de rendre les impuretés moins nombreuses.
Le gueulard vu de la salle d'alimentation, où sont exposées un grand nombre de plaques de cheminées.

 

 

A lire sur la relation entre l'eau est le monde industriel :

L'eau industrielle, l'eau industrieuse
Actes du Colloque de l'APIC et du CREPI
Sedan les 19-20-21 mai 2000

"Les Ardennes ont une longue histoire industrielle marquée par trois grands domaines de production : la métallurgie dans les vallées de la Meuse et de la Semoy, le textile du Sedanais et les ardoisières de Rimogne et Fumay.
La région ne recelant pas de charbon, l'énergie longtemps privilégiée fut celle que les Ardennais connaissaient depuis toujours, l'eau. On ne l'a pas oublié, mais sûrement sous-estimé. A l'heure où les problèmes énergétiques gardent toute leur acuité, l'eau, énergie propre et gratuite, nous renvoie à des formes d'utilisation passées et présentes sur lesquelles il est bon de réfléchir.
L'industrialisation ne s'est faite que rarement, bien que de façon spectaculaire, sur le charbon. Pourtant, c'est bien cette image qui prédomine tant chez les enseignants qu'auprès du grand public. Cette rencontre veut souligner les expériences locales et les mettre en perspective avec d'autres, dans l'espace français, et plus largement européen."

CRDP de Champagne-Ardenne/Terres ardennaises/Comité pour la Réhabilitation et l'Étude du Patrimoine Industriel, 2002

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