Qui sommes-nous ?

panneaux de présentation

 

L’Association pour le patrimoine industriel de Champagne-Ardenne a été créée en automne 1997, à la suite de l’Université d’Été de Bazeilles de 1995, qui portait sur « Tourisme et patrimoine industriel », et dont le succès avait été remarquable. Depuis, quel chemin parcouru ! Nous avons organisé une dizaine de rencontres qui ont rassemblé d’éminentes personnalités du monde scientifique et associatif, de France, d’Europe, du monde, devant plusieurs centaines d’auditeurs. Rappelons-nous : en 1998, Le patrimoine de l’agroalimentaire, à Reims ; en 2000, L’eau industrielle, l’eau industrieuse à Sedan ; en 2001, Habiter l’industrie, hier, aujourd’hui, demain, et participation au colloque du Foyer rémois La cité-jardin, une histoire ancienne, une idée d’avenir ; en 2002, Le patrimoine des caves et des celliers, à Aÿ . En 2003, une autre université d’été à Bazeilles concluait deux années du Groupe de Formation par la recherche, du rectorat, sur le thème : Le patrimoine industriel facteur de la conscience européenne. En 2004, un colloque a eu lieu à Reims sur Les arts du feu.


Partenaire des structures régionales  ou d’État en Région telles que la DRAC, le service culturel de la Région, ou encore ACCUSTICA, notre association est agréée par l’Éducation nationale.


Notre  association est adhérente du CILAC, association pour le patrimoine industriel en France et de TICCIH association internationale, expert auprès de l’UNESCO pour la sélection des sites à inscrire sur la liste du patrimoine mondial. C’est à ce dernier titre qu’en 2007 nous avons organisé deux rencontres internationales : la première concernant Le patrimoine de l’industrie agro-alimentaire s’est tenue à Reims les 3,  4 et 5 mai 2007 et l’autre concernant Les grands monuments du textile s’est tenue à Sedan les 31 mai et 1 et 2 juin 2007.


Entre temps, l’APIC avait ouvert son vivier de spécialistes aux demandes du service de l’Inventaire de la DRAC de Champagne-Ardenne, pour la vérification et la validation des repérages faits dans trois des départements (Haute-Marne, Marne et Aube) , et l’aide à l’inventaire des Ardennes, opéré par Bruno Decrock et son équipe. Pour célébrer la fin de l’inventaire, comme la région Champagne-Ardenne est la deuxième de France à l’avoir terminé, après le Poitou-Charentes, un colloque réalisé à Châlons-en-Champagne nous a permis de poser des questions pour aller plus loin. Il s’intitulait « Le patrimoine industriel de Champagne-Ardenne, diversité et destinées ».


Des publications ont été faites ou sont en cours, qui constituent petit à petit un matériau de référence pour qui s’intéresse à la Champagne-Ardenne en particulier et au patrimoine industriel, en général. Depuis 1998, nous avons une bonne douzaine de titres à notre actif, et nous avons plusieurs ouvrages en préparation. Les actes du colloque de Châlons-en-Champagne sont publiés en avril 2012. Les bibliothèques, les archives et les établissements de l’enseignement secondaire en sont systématiquement dotés. 


Notre association poursuit son œuvre d’étude et de diffusion du patrimoine industriel en proposant diverses activités : des sorties et des voyages permettent de relativiser notre patrimoine et d’en mesurer la richesse, par comparaison. Nous avons visité les régions voisines de la nôtre ( Bourgogne, Alsace, Lorraine, Nord, Franche-Comté…), des pays d’Europe (Pologne, Catalogne, Belgique) et des pays plus lointains (l’Oural, la Russie au nord de Moscou, l’Argentine, le Chili, le Mexique…). Les « Mercredis du patrimoine » consacrés à la visite de sites patrimoniaux en collaboration avec le réseau du CR-CDDP se multiplient et attirent beaucoup de monde. La présidente de l’APIC, Gracia Dorel-Ferré, docteur en histoire, après des années d’enseignement du patrimoine industriel à Reims et à Paris-1, est maintenant chargée de cours à Chambéry, pour l’un des rares masters professionnalisants qui en France, inscrivent dans leur cursus, une formation au patrimoine industriel. Notre lien avec l’Université se renforce du fait de partenariats que nous tissons avec des structures étrangères et européennes, pour des objectifs communs.